
12e rapport de conciliation des revenus pétroliers, miniers et forestiers .
Monsieur Brice MACKOSSO, Secrétaire Permanent de la Commission Justice et Paix de Pointe Noire et Vice-Coordonnateur de la Campagne Publiez Ce Que Vous Payez Congo, est l'invité de l'émission Maxi Reflexe de télé Pointe Noire sur la 3e validation du Congo Brazzaville à l'Initiative Pour la Transparence dans les Industries Extractives qui interviendra en mars 2022.
Licenciements sans préavis, non-versement des cotisations sociales,...Au Congo-Brazzaville, les griefs sont aussi bien nombreux que grave à l'endroit des multinationales pétrolières Total Energie et Eni Congo ainsi que leurs sous-traitances.
Lancé depuis octobre 2020, puis suspendu à cause de la pandémie de la Covid-19 en 2021, le Programme Ecole de la paix a été relancé le 17 mars 2022 par la Commission Justice et Paix de Pointe Noire. Près de trente (30) personnes ont pris part au premier module portant sur la paix. Lors de cette séance de reprise, les participant(e)s ont eu droit à ses rappels sur les six piliers de la paix que sont : le respect de la dignité de la personne humaine, l’amour, la vérité, le pardon, la liberté et la sécurité. Ce qui leur a permis de définir la paix, non pas comme l’absence de guerre ou de conflits armé, mais plutôt comme un état d’esprit, un comportement, une relation harmonieuse avec soi-même, avec le prochain, avec Dieu mais aussi avec l’environnement. Les participants sont allés plus loin, dans leur définition, en faisant le lien entre la paix et le respect des droits humains. Ainsi, ils ont fait une référence au Saint Jean-Paul II, qui déclarait : « Le secret de la paix réside dans le respect des droits humains ». De ce point de vue, ils ont tous été d’accord sur le fait que l’on ne peut faire la paix qu’avec de valeur de paix, le contraire n’étant pas possible : « Si tu veux la paix, prépare la paix » et non pas « si tu veux la paix prépare la guerre ». C’est dans ce sens que les différents projets de paix leur a été présenté à savoir : La paix selon les juifs (Pax Judaïca) ; la paix selon les Romains (Pax Romana) ; la paix selon Jésus Christ (Pax Christi). Si les deux premiers projets de Paix repose sur la violence, la conquête et la soumission des peuples, le troisième repose sur les valeurs de tolérance, du vivre ensemble, de pardon, de dialogue, de réconciliation…Chaque personne devant être une source de paix, il a été admis que la paix bien qu’elle soit difficile à faire, elle est tout de même possible car qui veut, peut. Lors de la séance du 24 mars 2022, les trente-trois (33) participants sont revenus sur la révision du contenu notionnel du premier module avant d’aborder l’analyse de l’injustice, deuxième module du programme. Effectivement, les participants ont défini l’injustice comme une atteinte objective à la dignité humaine. Cette atteinte objective peut également se vérifier dans le cas où des personnes se trouvant dans la même situation sont traitées différemment, sans raison valable. De plus, les participants ont appris que toute application stricte du principe d’égalité générer des injustices ; d’où il est essentiel pour les dirigeants de prendre certaines mesures en vue de ramener certaines populations ou groupes de personnes vulnérables à même niveau de jouissance des droits humains comme c’est le cas pour le reste de la population. Bien que les injustices aient toujours existé depuis la nuit des temps et dans toutes les sociétés, les participants ont conclu que celles-ci ne doivent pas être acceptées ; elles doivent être dénoncées et combattues. Il est donc de la responsabilité de tous d’éviter toute attitude de passivité, de négligence ou de participation pour ne pas être complice de la commission d’une injustice. Il est important d’être sur les pas d’un certain nombre des figures de la non-violence dont Monseigneur Desmond TUTU, qui déclarait : « Si tu es neutre en situation d’injustice, c’est que tu as choisi le côté de l’oppresseur ». Rappelons que ce Programme est appuyé financièrement par National Endowment for Democracy (NED). L’objectif visé, c’est de former près de 100 formateurs, qui à leur tour, animeront des sessions de formations sur la culture de paix et de non-violence, dans les Paroisses. La session a été animée par monsieur Alain LOUGANANA, Responsable de la Recherche, Assistant Juridique Adjoint et Chargé du Programme NED au sein de la Commission Justice et Paix de Pointe Noire.
Tournons La Page-Congo était du 4 au 8 février 2021 dans le Grand Niari. « C’est à la voix que le peuple reconnaît son chef », dit un proverbe congolais. Juste après le message des évêques du Congo sur l’élection présidentielle du 21 mars 2021 dans lequel ils émettent de sérieuses réserves sur les conditions d'organisation de cette élection, Tournons La Page-Congo (TLP-Congo), dans le but de vulgariser ce message, a entrepris une série d’ateliers de sensibilisation sur le processus électoral en République du Congo.
Le 04 février 2021, la Commune de Nkayi dans le Département de la Bouenza, a été le point de lancement desdits ateliers sous l’égide de Monseigneur Mizonzo, Evêque de Nkayi et Président de la Conférence Episcopale du Congo (CEC). Dans son mot d’ouverture, l’Evêque a félicité la délégation de TLP-Congo pour avoir pris l’engagement de sensibiliser les fidèles chrétiens sur le processus électoral d’une part, et a exhorté les participant(e)s à se former davantage sur les questions citoyennes, comme l’exige la Doctrine Sociale de l’Eglise, d’autre part. Après Nkayi, ces ateliers se sont poursuivis du 05 au 08 février 2021 à Sibiti et à Dolisie, chefs-lieux respectifs des départements de la Lékoumou et du Niari. Partout où elle est passée, la délégation conduite par Brice MACKOSSO (Coordonnateur National de TLP-Congo et Secrétaire Permanent de la Commission Justice et Paix de Pointe Noire) et composée entre autre de Christian MOUNZEO (Vice-Coordonnateur National de TLP-Congo puis Coordonnateur de la Rencontre pour la Paix et les Droits de l’Homme, RPDH), Pasteure Nelly MFOUTOU KADO (Chargée à la mobilisation de TLP-Congo et Coordonnatrice de l’Action Evangélique pour la Paix, AEP) et Alain Didié Cyriaque LOUGANANA, Chargé de Programme de TLP-Congo, a porté un seul message : La participation citoyenne au suivi de l’élection présidentielle du 21 mars 2021.
Environ soixante-dix femmes, membres du Mouvement Renaissance de Pointe Noire ont bénéficié de l´atelier qui s´est tenu au siège de la Commission Justice et Paix au Centre de Polio à Fouks/Matende le samedi 05 septembre 2020. Comme à l´accoutumée, c’est d´abord Brice Mackosso, Coordonnateur National de TLP-Congo qui a ouvert les assises en présentant d´abord, la Commission Justice et Paix et toutes les plateformes dont elle est membre, notamment la coalition Tournons La Page Congo. Il a ensuite mis un accent particulier sur la notion de „constitutionnalisme“ qu´il a définie comme étant „la croyance en ou l’adhésion au principe de gouvernance constitutionnelle. C’est la confiance en la capacité de la Constitution à garder un gouvernement dans le droit chemin“. Pour lui, le constitutionnalisme implique quelque chose de plus profond que le simple fait de posséder une Constitution ou la simple idée de légalité. Il a indiqué que le constitutionnalisme suppose que la Constitution d´un pays remplisse des critères ou caractéristiques spécifiques à savoir: la souveraineté populaire; la séparation des pouvoirs ou des fonctions; un gouvernement responsable et redevable; l’Etat de droit; l’indépendance du pouvoir judiciaire; le respect des droits (individuels) humains; le contrôle civil de l’armée; une police régie par la loi et le contrôle judiciaire; l´alternance (limitation du pouvoir) et le changement constitutionnel.
La Commission Diocésaine Justice et Paix de Pointe Noire exhorte à plus de probité dans le domaine de la santé au Congo.
Le Christ naîtra bientôt. Pas dans une bergerie, mais dans un hôpital. L’enfant Jésus sera très malade et ses parents pauvres. Il ne pourra pas se procurer les médicaments par le canal des infirmiers, mais en pharmacie. Il ne pourra pas non plus glisser un billet de 2000 francs à l’infirmière ou à l’infirmier avant qu’on ne prenne soins de lui. Faut-il le laisser mourir parce qu’il est sans le sou ? Vas-tu mettre de côté ton serment d’Hippocrate ? Vas-tu refuser de lui donner les soins parce qu’il s’est procuré ses médicaments à la pharmacie ? Notre hôpital aujourd’hui est devenu un endroit où la hantise de mourir faute de soins adéquats dépasse l’espoir de guérison pour les Congolaises et Congolais dépourvus de moyens financiers. Il est courant dans nos centres hospitaliers, de voir comment Certains agents de santé sans scrupule troquent tous services pour lesquels ils sont pourtant payés par l’Etat avec de l’argent. L’amour du prochain est relégué au second plan. Combien de fois des malades ne se sont-ils pas fait rudoyer, insulter, dégrader et humilier sans ménagement par des agents de santé véreux et acariâtres ? Le Pape François à l’occasion de la Journée Mondiale du Malade 2019 exhorte à plus de professionnalisme et de tendresse dans le soin des malades : « Le soin des malades a besoin de professionnalisme et de tendresse, de gestes gratuits, immédiats et simples comme une caresse, à travers lesquels on fait sentir à l’autre qu’il nous est « cher ».
Réunis au foyer de Charité le Thabor de Liambou à environ 25 km de Pointe Noire, la cinquantaine de participants et participantes venue de plusieurs paroisses de l’Église Évangélique du Congo implantées à Pointe Noire et Brazzaville, ont suivi du 25 au 27 Avril 2019 une formation sur l’engagement citoyen pour la paix. Objectif principal des assises : renforcer les capacités des participants en matière d’engagement citoyen non violent et leur permettre à leur tour de partager dans leurs paroisses respectives les connaissances acquises. Brice Mackosso, Coordonnateur de TLP-Congo Pour Brice Mackosso, Coordonnateur national de TLP-Congo, la formation à l’intention de l’AEP qui a duré trois jours, se justifie à plus d’un titre : « Justice et Paix assure la coordination nationale de la campagne Tournons La Page au Congo Brazzaville. L’AEP est membre de cette campagne Tournons La Page et nous avons été ensemble pendant trois jours pour préparer avec nos frères et sœurs de l’AEP ce que nous appelons la mobilisation citoyenne en vue de 2021 puisque nous avons grand espoir qu’en 2021 nous allons tourner la page. Les membres de l’AEP sont citoyens congolais et ils se rendent compte que nous sommes dans une situation jamais vécue dans notre pays. Ils sont citoyens congolais parce qu’ils ont vu que les élections de 2016 ont été une catastrophe. Ils sont citoyens congolais parce qu’ils arrivent à voir que depuis Mars 2016, l’espace civique est réduit et que les citoyens ne s’expriment plus. Nous vivons dans la peur des dirigeants et les dirigeants eux-aussi sont dans la peur. Et donc il faut s’engager, il faut préparer un monde meilleur dans lequel nous sommes tous reconnus dans notre dignité de personne humaine, reconnus en tant que citoyens congolais engagés pour construire un avenir de justice et de paix. »
Après les concertations de Brazzaville en 2009, Ewo en 2011, Dolisie en 2013, Ouesso en 2014, Sibiti en 2015, Ouesso en 2017 et Madingou en 2020, Tournons La Page s’interroge sur le bien-fondé de la concertation politique d’Owando et le renouveau que celle-ci apportera dans l’organisation des affaires électorales au Congo Brazzaville.
Juste après le message des évêques du Congo sur l’élection présidentielle du 21 mars 2021 dans lequel ils émettent de sérieuses réserves sur les conditions d'organisation de cette élection, Tournons La Page-Congo (TLP-Congo), dans le but de vulgariser ce message, a entrepris une série d’ateliers de sensibilisation sur le processus électoral en République du Congo.
Le 04 février 2021, la Commune de Nkayi dans le Département de la Bouenza, a été le point de lancement desdits ateliers sous l’égide de Monseigneur Mizonzo, Evêque de Nkayi et Président de la Conférence Episcopale du Congo (CEC). Dans son mot d’ouverture, l’Evêque a félicité la délégation de TLP-Congo pour avoir pris l’engagement de sensibiliser les fidèles chrétiens sur le processus électoral d’une part, et a exhorté les participant(e)s à se former davantage sur les questions citoyennes, comme l’exige la Doctrine Sociale de l’Eglise, d’autre part. Après Nkayi, ces ateliers se sont poursuivis du 05 au 08 février 2021 à Sibiti et à Dolisie, chefs-lieux respectifs des départements de la Lékoumou et du Niari. Partout où elle est passée, la délégation conduite par Brice MACKOSSO (Coordonnateur National de TLP-Congo et Secrétaire Permanent de la Commission Justice et Paix de Pointe Noire) et composée entre autre de Christian MOUNZEO (Vice-Coordonnateur National de TLP-Congo puis Coordonnateur de la Rencontre pour la Paix et les Droits de l’Homme, RPDH), Pasteure Nelly MFOUTOU KADO (Chargée à la mobilisation de TLP-Congo et Coordonnatrice de l’Action Evangélique pour la Paix, AEP) et Alain Didié Cyriaque LOUGANANA, Chargé de Programme de TLP-Congo, a porté un seul message : La participation citoyenne au suivi de l’élection présidentielle du 21 mars 2021.
Juste après le message des évêques du Congo sur l’élection présidentielle du 21 mars 2021 dans lequel ils émettent de sérieuses réserves sur les conditions d'organisation de cette élection, Tournons La Page-Congo (TLP-Congo), dans le but de vulgariser ce message, a entrepris une série d’ateliers de sensibilisation sur le processus électoral en République du Congo. Mgr. Daniel Mizonzo, évêque de Nkayi La Commune de Nkayi dans le Département de la Bouenza a été le point de lancement desdits ateliers sous l’égide de Monseigneur Daniel Mizonzo, Evêque de Nkayi et Président de la Conférence Episcopale du Congo (CEC).
Dans son mot d’ouverture, l’Evêque a félicité la délégation de TLP-Congo pour avoir pris l’engagement de sensibiliser les fidèles chrétiens sur le processus électoral d’une part, et a exhorté les participant(e)s à se former davantage sur les questions citoyennes, comme l’exige la Doctrine Sociale de l’Eglise, d’autre part. Trois (03) communications ont été données lors de cet atelier : - La présentation du rapport sur la gouvernance électorale, communication dans laquelle Alain Didié Cyriaque LOUGANANA (Chargé de Programmes de TLP-Congo) a exposé les forces et les faiblesses qui caractérisent ladite gouvernance. Dans une deuxième partie de cette communication, Christian MOUNZEO, Vice-Coordonnateur de TLP-Congo et Président de la Rencontre pour la Paix et les Droits de l’Homme (RPDH) a présenté et commenté les principales recommandations du rapport. - Le commentaire du message des Evêques du Congo rendu public le 02 février 2021, à Brazzaville : il a été fait par Brice MACKOSSO, Coordonnateur National de TLP-Congo et Secrétaire Permanent de la Commission Justice et Paix de Pointe Noire (CJP-PNR). Il a saisi cette opportunité pour expliquer aux participant(e)s la stratégie que TLP-Congo a mise en place pour suivre l’élection présidentielle de mars 2021.
C’est la salle des réunions de l'Action Evangélique pour la Paix (AEP) qui a abrité, ce 22 décembre 2020 à Brazzaville ledit atelier animé par Alain Didié Cyriaque Louganana, Chargé du Programme TLP-Congo au sein de la Commission Justice et Paix de l´archidiocèse de Pointe Noire. Au total dix-neuf (19) personnes, essentiellement des hommes et femmes des médias ainsi que les membres de la Coordination de la Coalition Tournons La Page-Congo, ont pris part à cette rencontre. Alain Louganana, Chargé du Programme TLP-Congo De cette rencontre de Brazzaville sont sorties de nouvelles recommandations ayant enrichi le rapport. Au nombre de celles-ci, on peut citer l'insertion dans la loi électorale d'une disposition fixant un taux de participation, sans lequel une élection ne saurait être validée. Il en est de même de la protection des journalistes, des lanceurs d'alerte et des défenseurs des droits humains, somme toute, la protection de l'espace civique. Participants à l´atelier. Au cours des échanges qui ont suivi la présentation du rapport sur la gouvernance électorale en République du Congo, les participants ont regretté que cet atelier ait été organisé après la concertation politique de Madingou, tenue vers la fin du mois de novembre 2020. A cette question, le conférencier a réagi en disant que le rapport de TLP-Congo sur la gouvernance électorale ne se limite pas qu'à l'élection présidentielle de 2021, mais aussi aux autres échéances électorales, qui auront lieu en République du Congo. D'autres éclaircissements ont été apportés aux participants par Christian Mounzeo, Vice-Coordonnateur de Tournons La Page-Congo, qui a modéré l'atelier.
La coalition Tournons La Page-Congo poursuit ses ateliers de vulgarisation du rapport sur l'étude des Constitutions de la République du Congo. Première étape de la tournée le 9 décembre 2020 : la Commune de Nkayi dans le Département de la Bouenza. En tout quarante-neuf (49) participants et participantes membres de la Coordination départementale Tournons La Page-Congo, de l'Eglise Catholique, de l'Eglise Evangélique du Congo, du Mouvement Renaissance et de la Rencontre Pour la Paix et les Droits de l'Homme (RPDH) ont pris part audit atelier. Quatre (04) communications ont été faites par: Alain Louganana (Chargé de Programme TLP-Congo) Brice Mackosso (Coordonnateur de TLP-Congo) sur le constitutionnalisme; Alain Louganana (Chargé de Programme TLP-Congo) sur la présentation du rapport d'étude sur les Constitutions de la République du Congo; Christian Mounzeo (Vice-Coordonnateur de TLP-Congo et Président de la RPDH) sur les recommandations dudit rapport; Pasteure Nelly Mfoutou Kado (Chargée à la mobilisation de TLP-Congo et Coordonnatrice nationale de l'Action Evangélique pour la Paix) sur l'engagement citoyen et chrétien. Toutes ces communications ont été suivies d’échanges sur la nécessité et les moyens de revenir à une Constitution favorable à l'alternance démocratique sur le principe de la limitation à deux du nombre de mandats présidentiels.
Mettre en œuvre la priorité stratégique n° 01 relative à la mobilisation citoyenne telle que mentionnée dans le Plan d’Action adopté à Pointe Noire du 03 au 06 juin 2019. C’est dans cet objectif qu´une délégation de la Coordination Nationale de Tournons La Page-Congo (TLP-Congo) a effectué une tournée dans les départements de la Lékoumou, du Niari et de la Bouenza En installant ces antennes départementales à Sibiti (dans la Lékoumou), à Dolisie (dans le Niari) et à Nkayi (dans la Bouenza), la Coordination entend non seulement renforcer la représentation de TLP-Congo sur le territoire national, mais aussi rendre effectif le principe d’alternance démocratique par l’éveil de la conscience citoyenne. Et c’est dans cette optique que les participants aux différentes rencontres ont été exhortés par les membres de la délégation. Plusieurs communications sur la présentation des organisations (représentées dans la délégation), leurs origines, leurs missions ainsi que leurs objectifs et activités ont meublé les travaux des différentes rencontres. De même, la Campagne Tournons La Page a été présentée depuis sa création au niveau international, son lancement sur le plan national et les activités qu’elle a déjà menées d’une part, puis celles qu’elle compte réaliser au plan national avec chacune des antennes départementales, d’autre part. Photo de famille- TLP-Bouenza. Cette phase des communications a été suivie d´une deuxième phase qui a consisté à mettre en place les antennes dans les départements visités. Le choix des différents membres a été fait sur la base de leur disponibilité, leur engagement, leur intégrité et leur dévouement. Dans la Lékoumou et dans le Niari, la représentativité au sein des antennes s’est faite en fonction des structures composant la délégation, c’est-à-dire l’Eglise catholique à travers la CDJP-PNR, l’Eglise Evangélique du Congo à travers l’AEP et la RPDH. Ainsi : Dans la Lékoumou, l’antenne a été mise en place à Sibiti le 10 juillet et comprend neuf (09) personnes tandis que celle du Niari l´a été à Dolisie le 11 juillet et compte huit (08) personnes choisies pour faire partie de la coordination départementale. Enfin dans la Bouenza, l´antenne de TLP-Congo a été mise en place à Nkayi le 12 juillet et comprend six (06) membres.
La coalition Tournons La Page-Congo (TLP-Congo) et le Nationale Institute for Democracy (NDI) rendent public leur rapport sur l’étude des Constitutions du Congo. Ce fruit d’un travail de recherche sur le constitutionnalisme congolais, inscrit à l’ordre du jour du débat public les problématiques des changements intempestifs des Constitutions, de pérennité des institutions, de leur consolidation et d’alternance démocratique apaisée au pouvoir en République du Congo. Ces problématiques intègrent les motivations ayant conduit à cette étude et les objectifs qu’elle vise. Au terme de son analyse, TLP-Congo et NDI ont principalement constaté comme fait marquant de leur étude les changements intempestifs des Constitutions. Hormis les lois constitutionnelles de la période coloniale (de 1958 à 1959), le pays a connu depuis son indépendance en 1960, huit (08) Constitutions et autant d’Actes fondamentaux régissant les périodes de crise ou de transition, soit seize (16) lois fondamentales au total. Ainsi, la durée moyenne de chacune de ces lois fondamentales est de trois (03) ans et six (06) mois. Le rapport met en évidence des préoccupations sur les institutions ; les rapports entre les principaux organes d’exercice du pouvoir ; la place du pouvoir judiciaire ; les droits et libertés fondamentaux ; la démocratie. S’agissant des institutions, conséquemment à ces changements constitutionnels aux motivations peu démocratiques, les deux organisations ont noté une instabilité chronique. En d’autres termes, chaque Président de la République au pouvoir s’en va avec sa Constitution et les institutions qu’elle prévoit. Cette instabilité se manifeste par : ➢ La succession d’une kyrielle d’institutions aux formes variées : Exécutif monocéphale, bicéphale ou à trois composantes ; Parlement monocaméral ou bicaméral ; ➢ La mise en place des institutions provisoires à l‘issue ou pendant les crises politiques ou encore pour gérer les périodes de transition politique ou démocratique : le cas des Parlements et gouvernements de transition, institutions dont l’existence a été souvent prévue par les Actes fondamentaux. ➢ L’apparition des organes sui generis d’exercice du pouvoir. La période du Parti unique, notamment en 1968, 1973, 1977 a donné au pays ce type d’organes à savoir : Conseil National de la Révolution, Etat-major spécial révolutionnaire, Comité Militaire du Parti. ➢ La suppression de certains organes d’exercice du pouvoir : le cas de la Constitution de 1969, qui ne prévoyait pas de Parlement, notamment l’Assemblée Nationale. Concernant la démocratie, le rapport souligne que toutes les Constitutions du Congo condamnent la prise du pouvoir par la force et son exercice de manière tyrannique. Cependant, le pays a connu trois types de Constitutions : ➢ Les Constitutions favorables à l’alternance démocratique car elles limitent à deux (2) le nombre de mandats présidentiels et interdisent toute initiative de révision dont l’objet est de modifier le nombre de mandats présidentiels ou encore prévoient la limite d’âge pour ne plus être candidat à une élection présidentielle ; ➢ Les Constitutions comportant des risques d’atteinte à l’alternance démocratique car bien que fixant la durée du mandat présidentiel à cinq ans, mais limitent leur nombre à trois et ne prévoient aucune limite d’âge pour ne plus se représenter. ➢ Les Constitutions hostiles à l’alternance démocratique, lesquelles ne prévoient aucune limitation du nombre de mandats présidentiels, ne fixent pas de limite d’âge pour ne plus être candidat, et prévoient l’élection du Président de la République par les instances du Parti unique. En définitive, le rapport conclue que la démocratie demeure encore un échec en République du Congo : le coup d’Etat ou la prise du pouvoir par la force est devenu la règle et l’élection, l’exception. La sortie des Présidents de la République est une éternelle histoire de honte, d’humiliation, de barbarie et de sang. En soixante (60) ans d’indépendance, le pays n’a connu qu’une seule alternance démocratique, celle d’août 1992 entre le Président sortant Denis Sassou Nguesso et le Président élu Pascal Lissouba. Mais il en fut chassé, à l’issue de la guerre civile de juin à octobre 1997. Au regard de ce qui précède, TLP Congo et NDI formulent les recommandations qui suivent en vue de garantir et renforcer le constitutionnalisme et l’alternance démocratique. 1. Au Gouvernement, au Parlement et à la classe politique de prendre des mesures consensuelles pour : ➢ Mettre en place une Commission sur la réforme constitutionnelle ; ➢ Réorganiser la Cour constitutionnelle ; ➢ Moraliser la vie politique. 2. Aux associations et organisations de la société civile de : ➢ Développer un plaidoyer en direction des pouvoirs publics et des acteurs politiques pour faire connaître leurs demandes et les faire aboutir ; ➢ Faire de la mobilisation citoyenne sur la limitation à deux du nombre de mandats présidentiels et de leur durée à 5 ans. 3. Aux professionnels de l’information et de la communication de : ➢ Mettre en place des activités de communication pour sensibiliser l’opinion publique sur le bien-fondé de la limitation à deux du nombre de mandats présidentiels et de leur durée à 5 ans, chacun. 4. A la Force Publique de : ➢ Se soumettre au contrôle de l’autorité civile et de respecter les droits et libertés fondamentaux des citoyens. 5. Aux magistrats et autres acteurs de la justice de : ➢ Travailler sur la refonte du pouvoir judiciaire, avec pour objet d’aboutir à l’indépendance de la justice en faisant des propositions concrètes. 6. A la population de : ➢ S’engager pleinement dans la réalisation de l’alternance démocratique. 7. A la communauté internationale et particulièrement aux partenaires au développement de: ➢ Soutenir les efforts de réforme constitutionnelle du Congo dans le but de consolider l’alternance démocratique, la paix et la stabilité des institutions par des appuis techniques et financiers.